Frédéric Attia meilleur temps en qualification.
Auteur seulement du 6e temps lors des essais libres disputés sur piste mouillée à la mi-journée, Frédéric Attia a signé le meilleur chrono en 1’26’’012 (115,5 km/h de moyenne) de la première séance qualificative vendredi en fin de journée. Il s’élancera donc en pole de la course 1, samedi à 14h10. A ses côtés sur la première ligne se trouvera Jean-Philippe Gossiaux (1’26’’932). La deuxième ligne sera composée de Loïc Martinez (1’27’’043) et de Sébastien Loysel (1’27’’256). Partiront de la troisième ligne : Jean-Ludovic Foubert (1’27’’501) et Pascal Wehrlen (1’27’’664). La deuxième séance d’essais qualificative comptant pour la course 2, de dimanche à 17h33, se disputera, dimanche matin, à 8h30.
Il a dit :
Frédéric Attia « Lors des essais libres le matin, je ne cherchais pas à faire un temps mais à peaufiner les réglages de la voiture. Même si je suis aussi à l’aise sur sol humide que sur piste sèche, j’avoue préférer la deuxième situation. Aussi, ce soir, j’étais vraiment à l’aise d’autant que je connais le circuit palois pour y avoir déjà roulé auparavant. J’ai su éviter les nombreux pièges, notamment dans la courbe Beaumont qui se négocie à l’aveugle. J’espère concrétiser en course car on m’appelle le Poulidor de la Caterham. »
Une première pour Martinez à Pau
Loïc Martinez, vainqueur de la course 1 de Caterham, samedi après-midi, avait gagné sur tous les circuits de France sauf à Pau, c’est fait. Il s’est imposé au terme d’une belle empoignade qui l’a opposé à Sébastien Loysel. Lors de cette passe d’armes, ce dernier a heurté l’arrière de la voiture du leader au virage du lycée, dans le 8e tour et endommagé son capot. Cet incident de course a ensuite laissé le champ libre à son adversaire et lui a ôté tout espoir de victoire. Le chassé-croisé entre Martinez et Loysel a été le fait marquant de cette course 1. En effet, avant l’accrochage, deux tours durant les deux protagonistes s’étaient âprement disputés le leadership, sans qu’aucun des deux ne s’avoue vaincu. Auteur de la pole Frédéric Attia signa le meilleur départ avant de se faire déborder par Loïc Martinez dans la ligne droite à l’amorce du deuxième tour. Attia dépassé quelques tours plus tard par Sébastien Loysel et Jean-Philippe Gossiaux, n’est pas parvenu à suivre le rythme imposé. Débarrassé de toute pression avec 4 secondes d’avance sur son dauphin à six tours du drapeau à damiers, Loysel assura son affaire. Derrière, Jean-Philippe Gossiaux en fit de même pour la seconde place, tandis que Frédéric Attia parvint à souffler la troisième marche du podium à Sébastien Loysel à quelques encablures de la ligne.
Ils ont dit :
Loïc Martinez (1er) « J’ai trouvé ces 16 tours très long d’autant que la bataille a été féroce avec Sébastien Loysel. J’ai senti qu’il me touchait l’arrière de la voiture au virage du lycée avant qu’il ne disparaisse de mon rétroviseur. Cette victoire me fait plaisir car jusqu’à présent j’avais gagné sur tous les circuits sauf à Pau. Avec ce succès, je boucle la boucle. »
Jean-Philippe Gossiaux (2ème) « C’était la guerre devant. Je suis parti deux, avant de dégringoler à la 5e place, puis de remonter à nouveau en 2e position. Je me suis bien battu avec Sébastien Loysel et je suis parvenu à prendre le meilleur sur lui. C’est ma première deuxième place sur un Grand Prix. Acquise à Pau c’est magique, je suis hyper content ! »
Frédéric Attia (3ème) « J’ai pris un bon départ en conservant l’avantage de ma pole mais ensuite je n’ai rien pu faire face à Loïc Martinez qui était plus rapide que moi. Plus tard, je me suis retrouvé derrière Loysel qui perdait son liquide de radiateur. J’ai dû attendre les derniers hectomètres pour réussir à lui souffler la troisième place. »
Arnaud Richardson vainqueur sur sa terre natale
Cette deuxième course de Caterham, disputée dimanche en fin d’après-midi, a connu de multiples péripéties. Elle a, en effet, été marquée par la double intervention du Safety Car et dans la foulée, par la double sortie des drapeaux rouge. Si bien que le classement a été établi sur 10 tours au lieu des 16 prévus. Le vainqueur Arnaud Richardson, natif de Pau et auteur de la pole le matin, a mené la danse quasiment du début à la fin. Après avoir signé le meilleur départ, il a contenu les assauts permanents de ses poursuivants : Attia, Martinez, Foubert, Wehrlen et Loysel. Seul au 11e tour, Jean-Ludovic Foubert, lui chipa la première place au virage de la gare, avant que Richardson ne lui rende la politesse quelques hectomètres plus loin au pont Oscar. Ensuite, la sortie de piste de Philippe Quetaud, puis celle de Jean-Ludovic Foubert nécessitèrent l’intervention du deuxième Safety Car qui mit fin prématurément au débat. Malgré la frustration de certains concurrents, Arnaud Richardson signa, sur sa terre natale, la première victoire de sa carrière devant tous les cadors de la discipline. Sur le podium, lorsque, François Bayrou, Maire de Pau, lui remit le trophée, le vainqueur avait du mal à contenir son émotion.
Il a dit :
Arnaud Richardson (1er) « Cette victoire est pour moi une surprise en raison du déroulement de la course, mais je suis vraiment ravi. Les réglages étaient parfaits et la voiture tournait comme une horloge. J’espère que le public a apprécié parce qu’on a réalisé un superbe show. Derrière mes adversaires ont poussé fort mais je suis parvenu à repousser leurs attaques. Je n’aurais jamais imaginé gagner un jour sur le mythique circuit de Pau, ma ville natale. »