Les concurrents du Challenge Caterham s’étaient donnés rendez-vous, début septembre, au Val de Vienne. Un lieu bucolique pour décrocher un premier succès. N’est-ce pas Monsieur Jackson ?
Par Stéphane Enout – Photos Alpharenheit – Julien Rudel
Frédéric Jackson, la consécration.
Quinze ans qu’il écume les grilles de départ de la Coupe. Mais jamais encore Frédéric Jackson alias « coin coin » n’avait connu la joie de grimper sur la plus haute marche du podium. C’est donc avec le cœur rempli d’émotion qu’il y prit place, au Vigeant, à l’issue d’une deuxième course disputée à la fraîche, les vibreurs encore humectés de la rosée du matin lorsque la meute fut lâchée.
Qualifié en première ligne, le pilote de la Caterham R300 n°6 surgit en tête à l’extinction des feux et mène sa barque aux avant-postes pour couper la ligne d’arrivée à l’issue des 15 tours qui se révèlent en revanche animés derrière lui. Respectivement crédités des 3e, 4e et 5e chronos en qualifications, Alain Girardot, Philippe Gossiaux et Alexandre Pinto se livrent en effet une grosse bagarre qui se conclut malheureusement par leurs abandons respectifs au 8e et 9e tours.
Une aubaine pour Frédéric Allaire, qui hérite de la deuxième marche du podium, et Sébastien Loysel. Tous deux s’étaient élancé depuis les 7e et 6e places de grille, Loysel voyant pour sa part sa remontée récompensée du meilleur tour en course. Le trio de tête est ensuite talonné par Julien Gorse et Philippe Simon qui s’impose chez les « Sexygénaires ».
La veille, déjà, la Caterham n°57 s’était imposé dans ce classement, signifiant sa domination en ce week-end poitevin. L’épreuve est cette fois dominée par Vincent Beltoise qui transforme sa pole position en un nouveau succès. Mais comme Vincent, rappelons-le, est transparent au classement, les points de la victoire reviennent à Frédéric Jackson, son second sur la ligne, qui réalise une bonne opération en s’installant aux commandes du championnat. Il possède en effet une cinquantaine de points d’avance sur Olivier Massoutre qui avait pour sa part choisi de faire l’impasse sur le Val de Vienne.
L’autre bonne affaire, elle est également pour Alexandre Pinto qui, malgré sa déconvenue en seconde manche, profite de sa 5e place en course 1, derrière Jean-Philippe Gossiaux et Sébastien Loysel, pour remonter dans le tercé de tête de la Coupe.
Frayssinet / Rossel: le duel en Roadsport.
Dans le clan des Roadsport, la lutte a repris entre Leo Rossel et Lucas Frayssinet, ex-aequo au classement à leur arrivée dans le Poitou. L’avantage revient cependant clairement au premier qui réalise ici un véritable carton plein. Auteur des deux pole positions, le pilote de la n°11 remporte dans la foulée les deux victoires, agrémentées des deux meilleurs tours en course. Rossel termine par deux fois dans sa roue, mais n’aura rien pu faire fasse au rouleau compresseur de Palmyr.
Saluons en course 1 le podium de Rémy Sauget qui fut le seul à déloger Rossel, à l’issue des premières qualifications, de la deuxième place de la feuille des temps, et celui décroché par Sébastien Delamare troisième de la catégorie.
Tout ce petit monde s’est finalement quitté dans une belle ambiance qui laisse entrevoir un prochain meeting tout aussi sympa sur les hauteurs de Clermont-Ferrand, à Charade, les 26 et 27 septembre.
Jaffredo et Brun s’affirment en Academy!
Des académiciens se sont révélés au Val de Vienne. Tel Benoît Guihard, qui remporte la première confrontation du week-end, ou François Jaffredo qui s’est invité à ses côtés sur ce qui constituait son premier podium. Une performance, dans la mesure où il n’a que deux courses dans les jambes, ayant débuté au Paul Ricard. Tous deux encadrèrent Emilien Sanlaville qui répliqua en remportant la course 2 devant son rival Guihard, qui continue de mener au classement. Stéphane Brun quant à lui complètera le podium de la course 2, ce qui laisse présager une suite animée chez les ACA !!!
Retrouvez plus de photos sur la page Facebook de Caterham Compétition.
Quinze ans qu’il écume les grilles de départ de la Coupe. Mais jamais encore Frédéric Jackson n’avait connu la joie de grimper sur la plus haute marche du podium.
